lundi 6 mai 2013

On travaille sur le rire, et l'absurde avec Raymond Devos!


Raymond Devos maître de l'humour et de l’absurde, joueur de mots, clown ....
C'est un vrai plaisir de se confronter à ses textes!
Les élèves 15/18 ans en raffolent, pourquoi donc s'en priver?

Voici une mise en bouche !!!


"J'ai rencontré l'horloger qui marchait dans la rue. Il ne m'inspire pas confiance. Il s'arrête toutes les cinq minutes."

ou encore ...

"S'il fallait excepter les imbéciles, à la fin du compte, on se retrouverait tout seul, comme un imbécile !"



Raymond Devos
Un auteur qu'on aime à l'Ecole Paris Marais!


Voici donc:
Ophélie et Mahaut sur un texte de Raymond Devos : 
En Coup de vent.


Après avoir décortiqué le sens, et les différentes intentions de jeu, on travaille sur la mise en scène, aujourd’hui dans la section des 15/18 ans classe de Marie Burvingt

Le spectacle approche... et petit à petit...on met tout en oeuvre pour que...

le “ Miracle “ opère :

Le texte, la scénographie, le jeu, l'interprétation doivent aboutir à ce “ je ne sais quoi “, de vrai de fort et d’étonnant ! le rire demande une très grande exigence, et...
Chez Devos la réjouissance de ses textes est à saisir sans modération !

Les filles installent le décor; une chaise et une table.
Le contexte : un hôtel délabré, des briques tombent du toit, les rideaux volent au vent, et de l'hôtel il ne reste que le tenancier:

il sera joué par Mahaut.
Ecole Paris Marais section 15/18




Pour compléter le décor il faudra une sonnette; pour les costumes, un imperméable et un chapeau...
On les invente...
Première scène : dring dring, dring dring... C'est Ophélie qui imite le bruit et sonne sur l‘invisible.
Nul besoin d 'accessoires... Juste un peu d'imagination pour le moment...
La scène se joue et... tous les élèves y participent...


Le premier essai n'est pas concluant, hésitation sur le texte, mise en place difficile... Il faut bien un début...
Mais on se démotive pas...
On recommence, Marie Burvingt, le professeur intervient :
“Ophélie approche toi du public, crée immédiatement la complicité, et le ton de l’absurdité, il faut que ton étonnement traduise la folie de la situation”


Ophélie commence plutôt timide mais Marie est là pour la guider: 
"le côté impulsif et sanguin, que tu as, tu vas le mettre au service de ton interprétation, sers t’en!"


C’est par la connaissance de soi que les élèves arrivent à interpréter, à se dépasser et à être unique !


On poursuit... et tout devient de plus en plus fluide, l'énergie l'emporte sur les doutes des élèves... Sur scène la tempête gronde, le vent souffle, les filles se jettent à terre, aie... on croit Ophélie blessée... fausse alerte, le jeu reprend !

Marie s’adresse à la classe : 
“Durant cette scène vous passerez tous avec des parapluies bousculés par un vent imaginaire qui vous fera virevolter de chaque coté du plateau.”
Tout le monde se réjouit à cette idée.
On aime la fantaisie de cette scène, car chacun et chacune pourra exprimer son petit grain de folie!


Le travail de la scène avec le groupe des 15/18 ans me renvoie soudainement aux images burlesques de Charlie Chaplin et de Buster Keaton!


Buster Keaton 


             Maintenant c’est moi qui me mets à imaginer...  
Je vois les élèves se délectant de textes drôles et intelligents...
Je les vois douter et craindre le lever de rideau ...
et 
Je les vois rire et prendre du plaisir sur scène....
                                                                                           
    On attend vos commentaires...
Jeu d’esprit et absurdité sont les bienvenus!!!


La suite, le jeudi 27 juin, 
pour leur représentation au Théâtre Espace Marais.
22 rue Beautreillis, Paris 4è !





On vous l’assure : vous serez “soufflés”!!!!
Ah ! Je fais du Devos là!



A bientôt !
Artistiquement.

Nadia P.

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